La Danse Alchimique du Bassin

La Danse Alchimique du Bassin

L’essence de la Danse Alchimique du Bassin

Rallumer, Cultiver et Déployer son « Rubis » intérieur, symbole de la matrice féminine et aller à la rencontre de son identité la plus intime, la plus « secrète » (parfois même secrète à soi-même), mais aussi la plus authentique, de son « Soi désirant »… Telle est la vocation de la Danse Alchimique du Bassin.

Il s’agit d’une pratique danse et de mouvements intuitifs et rêvés, offrant l’opportunité de restaurer et nourrir la puissance de résilience organique de son Corps (aux niveaux physique, émotionnel, cellulaire, énergétique), en retournant à l’espace de vie incroyable du bassin. Cette pratique est nourrie par les danses dites « rituelles/d’offrande » ou « de fertilité » effectuées depuis l’aube de l’humanité par les femmes de nombreuses peuplades, par ces « danseuses », ou bien par des femmes prêtresses ou pythies, qui utilisaient alors les danses à des fins divinatoires ou propriatoires.

 

Les origines de notre pratique : De quelles Danses parlent-on ? De quelles danseuses ? Et, surtout, pourquoi danse-t-on… ?

Les femmes ont toujours dansé, dans toutes les civilisations, dans toutes les peuplades, et à tous les âges de l’humanité… Et, dans de nombreuses danses, l’ethnopsychologie ou l’ethnologie (entre autres disciplines) nous apprends que ces danses faites par des femmes avaient des fonctions bien spécifiques, pour elles ou pour le groupe social d’appartenance, et certaines de ces fonctions se retrouvent à travers toutes les cultures et tous les âges étudiés : le corps des femmes semble être vécu comme un véhicule des messages de la « nature » ou du « divin », il est un creuset de fertilité (particulièrement les danses mettant en branle le bassin), les femmes en dansant accèdent aux « mondes invisibles » et « reçoivent » des messages via leur chair.

 

Ces danses peuvent être émettrices (souvent à des fin propriatoires) ou réceptives (souvent à des fins divinatoires) d’un message et le corps féminin est alors :

  • Soit le réceptacle (récepteur), le « canal » d’une force considéré comme supérieure et invisible et dans ce cas :
    • La danse est une « manifestation » du message canalisé, un message d’une instance supérieure ou invisible, et le corps féminin devient alors l’instrument du « langage des dieux »,
    • Les gestes et mouvements (voire sons et chants) effectués sont archaïques, spontanés et incontrôlés, sous forme pouvant être celle de la « transe » (pouvant potentiellement donner accès à des états de transe)
  • Soit l’émetteur d’une demande du groupe envers le divin ou la nature (demande pour une météo clémente, la fertilité des « jeunes mariées », des récoltes abondantes) ou une danse de remerciement (après les récolte, après une année sans disette), et dans ce cas :
    • Le corps devient l’expression de la voix du groupe social
    • Les gestes et mouvements effectués sont très codifiés (à l’instar des danses polynésiennes) et chaque geste a une signification précise. La femme maîtrise ce langage et son alphabet, et pianote les messages à travers ses mouvements, postures et gestes.

 

S’ajoutent à cela des danses destinées à séduire et favoriser le mariage ou l’accouplement, dans lesquelles le corps féminin est alors vecteur de séduction, notamment en mettant en avant ses « attributs féminins », et attester d’une fécondité optimale (mise en avant notamment des hanches, seins, ventre).

 

Au niveau des mouvements effectués dans ses « danses rituelles », là encore, des similarités se retrouvent à travers le monde et les âges. Et de grandes familles de mouvements se retrouvent, ils impliquent majoritairement le bassin féminin et ont souvent avec des fonctions similaires : mouvements frappés (appeler le divin, les profondeur de la terre, amener de l’énergie ou exprimer une émotion, mimer un animal féroce), mouvements pendulaires ou ondulatoires (fluidification, apaisement, sensualité et demande, amadouement, mouvement représentant le « serpent créateur » – symbole très présent dans de nombreuses civilisations), cercles et spirales (mouvements dits « d’élévation », d’accès à des états dits « supérieurs » de conscience et de perception, comme dans les danses soufi, par exemple).

Par ailleurs, le bassin des femmes est souvent considéré comme « chaudron » de vie, lieu de réceptacle du divin et des puissances de la nature, il est un point central du corps féminin, à mi-chemin entre le ciel et la terre.

 

Bien que nous ne dansions plus aujourd’hui pour tout cela, nous nous inspirons ici de la beauté et de la poésie, des magnifiques symboles véhiculés par ces danses et ces femmes qui dansent ensemble dans un lien sororal fort. Nous créons des chorégraphies poétiques et symboliques, archétypales, nourrissant notre imaginaire et nos espaces de résiliences intimes, dans une danse de soi à soi, pouvant être partagée avec d’autres femmes.

Il s’agit symboliquement d’un processus dansé, une histoire en corps, pour retrouver la pleine souveraineté de son être sensible et intime, sexuel et créateur. Un temps pour Soi, dans le creuset de son corps, dans la magie et la spontanéité fluide du mouvement, pour vivre et incarner sa sensualité, sa féminité, pour célébrer et aimer son corps en lui offrant un espace joyeux, ritualisé (au sens de codifié et sécurisé) protecteur et bienveillant, pour écouter pleinement sa voix(e) corporelle et célébrer sa beauté de femme. Et nous avons ici un espace d’inspiration nous donnant accès à une infini palette de mouvement, tous plus poétiques et sensoriels les uns que les autres !

Pour, entre autre, reprendre contact avec son corps, son ventre, son « chaudron », tout en douceur, sa sensualité, son propre regard sur son corps… Et aller en quête de sensations agréables et de sa biologie du plaisir ! Un espace intimement introspectif et d’individuation profonde, pour jaillir à soi-même en mouvement et en joie d’exprimer et de montrer son identité authentique. Se laisser surprendre par soi-même et sa propre beauté… Recouvrer sa capacité à s’émerveiller de soi… Jouer avec son énergie sexuelle et sensuelle…

 

Le Processus :

Il ne s’agit pas d’un cours de danse académique, ni technique en quoi que ce soit, et aucune notion de performance ou d’objectif n’est présente… Tous les âges et morphologie sont accueillis avec joie, et aucune compétence n’est pré requise…!

Il s’agit de s’immerger dans un processus d’abandon et de confiance à son Corps, à l’espace vivant de son bassin. Il s’agit de plonger au plus profond, d’éprouver, de fluidifier, d’affronter, de nourrir, de soutenir, d’émerger, de rayonner… Il s’agit de refaire confiance à son corps, aimer son bassin et, surtout, aimer et embrasser sans condition sa sublime et infini puissance de vie, sa pulsion de vivre !

Dans ce processus, le plus audacieux n’est pas de plonger dans ses eaux intimes, mais bien d’oser sa beauté…

Et c’est là que je vous accompagne. Au fils des ateliers, un processus se déroule, et différentes étapes dansées, en mouvement, en contact et en lien s’enchaînent :

  • Remise en sécurité du corps, retour à ses sensations corporelles dans la bienveillance
  • Accueil de soi et de son corps, de la femme à l’endroit où elle est
  • Plongée progressive, douce et profonde au cœur du bassin
  • Exploration profonde des sensations et « mémoire du Bassin » (traumatismes et souvenirs vécus : émotions, schémas, mémoires…)
  • Nourrissage et expansion des sensations
  • Travail sur la matrice féminine (le « Rubis utérus ») et sur l’énergie sexuelle
  • Nourrissage de l’intelligence corporelle, des sensations et de l’intelligence érotique
  • Travail sur le schéma corporel et la fluidité du mouvement, sa profondeur, son sens
  • Exploration de la symbolique de quelques mouvements, et temps chorégraphiés
  • Expansion, déploiement, rayonnement de son mouvement intime unique et personnel

 

Au cours de ce processus, nous pouvons faire appel à différents thèmes (embrasser sa peur, aimer sa colère…), objets (voiles de danse, foulards…), espaces du corps (enjeux symboliques et somatiques…).

 

La Danse Alchimique du Bassin est utilisée autant dans les accompagnements individuels que dans les stages en groupe restreint. Des groupes de pratique régulière peuvent aussi être proposés à certains moments.